Les autorités espagnoles ont instauré des radars anti-freinage afin de lutter contre le coup de frein juste avant un radar sur l’autoroute.EN BREF Les autorités espagnoles de la DGT introduisent des radars anti-freinage pour lutter contre les freinages brusques avant les radars de vitesse. Ces radars détectent la vitesse réelle des automobilistes avant qu’ils ne freinent pour éviter une amende, suscitant des critiques malgré leur objectif de réduire les accidents. La France surveille l’efficacité de cette technologie en Espagne, mais n’a pas encore prévu de l’adopter.Freiner brutalement avant un radar est une pratique assez courante. Afin de lutter contre ce “fléau”, les autorités espagnoles de la Direction Générale de la Circulation Routière ont décidé d’adopter les radars anti-freinage. Mais comment fonctionnent-ils concrètement ?UN FONCTIONNEMENT IMPLACABLE !Lutter contre l’insécurité routière est une cause importante pour les pays européens. Certains états prennent donc des mesures drastiques afin de faire baisser le nombre de morts sur les routes.C’est le cas en Espagne de la DGT, Direction Générale de la Circulation Routière. En effet, désormais, il existe des radars anti-freinage. A quoi correspond cette nouvelle technologie qui va bientôt débarquer chez nos voisins espagnols ?C’est très simple ! Un radar est placé en amont d’un radar de vitesse. Il peut ainsi savoir la vitesse réelle d’un automobiliste. Une technique pour savoir si ce dernier roule au-dessus de la limitation de la vitesse en temps normal et qu’il freine au moment d’arriver sur un radar vitesse afin d’éviter l’amende.
Si sur le papier, cette technologie peut être louable puisqu’elle est censée faire baisser les accidents mortels, elle suscite malgré tout de vives critiques. Au premier plan : l’amende assez coûteuse prévue par la réglementation.
UNE ARRIVÉE PROCHAINE EN FRANCE ?
Les sanctions pour ce comportement sont assez lourdes. En effet, l’amende prévue peut aller à 200 euros pour un simple freinage sans justification particulière, ainsi que 4 points en moins sur le permis. Le tarif peut grimper jusqu’à 600 euros et 6 points en moins.
Des montants qui risquent de dissuader les automobilistes d’abuser des limitations de vitesse sur les tronçons sans radar. Avec ces radars anti-freinage, il sera possible de connaître la vitesse initiale et non la vitesse au moment du passage devant le radar vitesse.
Pour le moment, cette technologie débarquera uniquement en Espagne. Mais quid de la France ? Actuellement, la Sécurité routière n’a pas dans l’idée d’introduire cette technologie. En revanche, nul doute qu’elle surveillera l’efficacité des radars anti-freinage en Espagne. D’autant qu’en France, de nouveaux radars voient le jour. Dernier exemple en date : Rouen. Au total, 12 comportements répréhensibles seront sanctionnés, comme le franchissement des lignes blanches, par exemple.
Quoiqu’il en soit, les automobilistes et leurs mauvais comportements sont de plus en plus traqués sur les routes en Europe.
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