Uber et Bolt, plateformes de réservation de VTC (voiture de tourisme avec chauffeur), sont venus renforcer la mobilité urbaine du Mans depuis le mois de juin 2024. Ils répondent à une demande en plein essor sur le territoire, notamment lors de grands événements comme les 24 Heures

Le mois de juin 2024 a marqué un moment charnière dans l’histoire de la mobilité au Mans. En plus de l’offre de la Setram et des taxis-artisans, deux plateformes de VTC – le géant américain Uber et l’entreprise internationale Bolt – sont entrées dans la course. Et au sens presque littéral puisque, sans se concerter, les deux sociétés ont opté pour la même stratégie : arriver en grande pompe lors des dernières 24 Heures du Mans.Une implantation sur le long terme On a constaté que le pic des demandes de VTC survenait au Mans lors des courses automobiles, à l’instar des 24 Heures ou du GP Explorer. Ces événements d’ampleur ont été décisifs dans notre volonté d’investir pleinement cette ville , décrypte Clément Conti, chargé de communication pour le compte d’Uber.Chez Bolt, l’implantation fait suite à une réflexion de longue date : C’est la continuité de notre phase d’expansion du service dans toute la France. Depuis plusieurs années, nous investissons des villes de 50 000 à 100 000 habitants. C’était cohérent pour nous qui sommes la plateforme présente dans le plus de villes en France. Par ailleurs, côté Uber la demande a été très forte en 2023 avec 55 000 personnes qui ont ouvert l’application au Mans . Le service sera ainsi étendu et pérennisé : Il y a des villes où l’on a pu s’installer de manière saisonnière, comme l’été à La Baule où la population triple en quelques mois, mais ce n’est pas le cas au Mans. Le dispositif est là pour répondre à une demande constante. Parmi les lieux de prise en charge et de dépose identifiés par les plateformes ? Le circuit et la gare, très plébiscités , mais également le centre-ville et le quartier…